Origine du patronyme
Le patronyme Glaentzlin est connu uniquement dans le secteur de Hartmannswiller. On peut y reconnaître la racine « Glintz », ce qui signifie en alsacien ancien « brillant ». Doit-on en conclure que l’ancêtre des Glaentzlin était particulièrement brillant, voir riche ? La poursuite des recherches permettra peut-être un jour de répondre à cette question.
L’ancêtre commun des Glaentzlin
Par la suite la mention du patronyme Glaentzlin est encore trouvée par Denis Ingold dans le terrier général des biens, rentes et revenus appartenant au monastère de Schoenensteinbach et daté de 1436. En effet, un certain Clewe (Nicolas) Glentzlin paie à cette époque un cens annuel de six sols au couvent, pour des biens qu’il possède à Wattwiller.
Près de deux siècles plus tard, on trouve la trace de Michel Glaentzlin cité à Hartmannswiller en l’année 1617 comme étant membre du Conseil de la communauté villageoise. Il deviendra par la suite prévôt du village. Michel est, à ce jour, l’ancêtre commun de tous les Glaentzlin connus et certainement de tous les Glaentzlin du monde entier. Michel eut plusieurs enfants dont un fils Thiébaut présent le 12 décembre 1646 à Berrwiller au baptême de Jacobée Walter, dont il fut le parrain.
Thiébaud épousa Marie Witschger, jeune fille issue d’une très ancienne famille Soultzoise. Au décès de cette dernière, une convention de partage fut rédigée le 24 février 1689.
Elle concernait le veuf, Thiébaud Glaentzlin et leurs cinq enfants : Jean Thiébaud, Georges, Barthélémy, Véronique et Joseph. Il est fait référence, dans ce document, au testament de la défunte en date du 19 décembre 1688. La convention de partage nous apprend également que la maison familiale se trouvait « beim Luther Thor » (porte près du croisement des routes de Bollwiller et de la grand-rue) à Hartmannswiller.
Le 3 janvier 1697, un inventaire de succession est établi au décès de Thiébaud, cité à ce moment-là comme étant juré au village. Cet inventaire nous indique que Joseph, l’un des cinq enfants, est déjà décédé en laissant en postérité : Jean et Sara Glaentzlin, petits enfants de Thiébaud. Les biens sont donc partagés entre les quatre enfants encore vivants et les deux petits enfants. Le partage des biens stipule que la maison paternelle revient au fils Jean Thiébaud qui est probablement le benjamin. Une seconde propriété, estimée à 25 livres monnaie de Bâle, revient à la fille Véronique. Barthélémy Glaentzlin, fils de Thiébaud et de Marie Witschger, épousa Marie Armspach qui lui donnera trois enfants. Veuf en l’année 1711, il convola en secondes noces avec Anne Marie Walch dont il aura encore quatre autres enfants. Lui-même décéda à Hartmannswiller le 27 janvier 1737 âgé de 66 ans muni des Saints Sacrements.
Les registres paroissiaux de Hartmannswiller
Dès l’ouverture des registres paroissiaux de Hartmannswiller, qui ne débutent que relativement tard en 1712, le nom de famille Glaentzlin y est attesté. Le 9 juillet 1713 Véronique Zwenger, épouse de François Glaentzlin mit au monde un fils se prénommant Columban, prénom particulièrement fréquent à Hartmannswiller, transmis par son parrain Columban Burttschi. Le couple eut huit autres enfants.
Leur père François serait né vers 1683, fils de Bartholomé Glaentzlin et de Marie Wolff. Barthélémy lui-même apparaît pour la première fois dans les registres de Berrwiller en juillet 1687 en tant que parrain d’une petite fille. Maître d’école, il devint procureur fiscal dès 1716 et le resta jusqu’à sa mort survenue le 19 avril 1736. Les recherches menées à ce jour par Jean-Marie Gläntzlen et Bernard Lilaud n’ont pas encore permis d’affirmer avec certitude que Barthélémy était fils de Joseph, lui-même fils de Michel, l’ancêtre commun. Antoine Glaentzlin, frère de François eut plusieurs enfants avec son épouse Anne-Marie Fellmann, dont un fils prénommé Ferdinand Wendelin. Ce dernier fut ordonné prêtre le 8 juin 1748. Vicaire puis curé de Chalampé il décéda dans sa paroisse en 1787. Le 10 janvier 1721, toujours dans la paroisse de Hartmannswiller un autre Barthélémy Glaentzlin s’unit avec Jacobée Frey, une jeune fille native du village voisin de Berrwiller. Le couple eut une nombreuse descendance qui fit souche sur place.
Dans sa chronique du village de Berrwiller, Marcel Siffert a fait une étude détaillée des registres paroissiaux. Il a entre autre relevé la naissance de tous les enfants jumeaux baptisés entre 1645 et 1800. Cette liste nous indique qu’en l’année 1755 François Joseph et Jean Adam ont vu le jour ; ils sont fils de Jean Adam Sähnlin et Anne-Marie Glaentzlin. De même que quelques quarante années plus tard, Anne-Marie Glaentzlin, épouse de Jacques Emmenecker, mit au monde deux fils, Blaise et Jean.
- Livre 1 : Ce livre n’a pas été retrouvé. Il remonte au 29 août 1584 (d’après A.Gasser, Revue d’Alsace 1913)
- Livre 2 : 1712-1765, baptêmes, mariages, décès se trouve aux A.D.H.R.
- Livre 3 : 1764-1792, baptêmes, mariages, décès se trouve aux A.D.H.R.
- Livre 4 : Baptêmes 1796-1813, confirmations 1825 et page 129 1805, mariages 1796-1815, se trouve aux A.D.H.R.
- Livre 5 : Baptêmes 1813-1841, confirmations 1825-1829, mariages 1816-1841, se trouve aux A.D.H.R.
- Livre 6 : Décès 1803-1834, se trouve aux A.D.H.R.
- Livre (sans numéro) : Baptêmes 1842-1880, mariages 1842-1851 et 1852-1880, décès 1843-1879 et 1891-1905, se trouve aux A.D.H.R.
- Livre 10 : Baptêmes 1880-1895, mariages 1880-1902, décès 1865-1891 se trouve aux A.D.H.R.
Extrait généalogique concernant les Glaentzlin de la chronique de F-J Wuhrlin
La chronique de François-Joseph Wuhrlin comprend dans la partie généalogique un extrait des registres paroissiaux de Hartmannswiller concernant la famille Wuhrlin par 140 actes de naissances du 19/09/1584 au 15/–/1764, la famille Glaentzlin y est citée 25 fois par l’intermédiaire des parrains et marraines. Cet extrait est important pour la généalogie, car issu des registres paroissiaux de Hartmannswiller et plus particulièrement du registre numéro 1 qui remontait au 29 août 1584. Ce registre numéro 1 n’existe plus aujourd’hui.
Date de naissance | Prénom | Nom des parents | Nom du parrain et marraine | Curé |
09/11/1645 | Villerich ? | Diebolt Wuhrlin
Anna Maria Schauller |
Hans Villerich
Maria Glentzlin |
Jacob Zehner |
26/12/1647 | Stephanus | Diebolt Wuhrlin
Anna Maria Schauller |
Hans Villerich
Maria Glentzlin |
Jacob Zehner |
La souche de Wuenheim
Jean, fils de Barthélémy Glaentzlin et Marie Wolff prit pour épouse le 8 septembre 1715 Anne-Marie Schibler, dont il eut trois enfants. Maître d’école, comme son père il convola en secondes noces avec Anne-Marie Clementz originaire de Wuenheim. Le mariage fut célébré à Hartmannswiller en 1725. Le couple s’installa par la suite à Wuenheim où naquirent leurs enfants qui firent souche sur place. Jacques Philippe, baptisé le 19 août 1759, s’unit à Anne-Marie Bund, Jean épousa Madeleine Billing en 1767 et Pierre-Paul se maria avec Marie-Anne Wentzel. Toutes ses unions eurent une nombreuse descendance à Wuenheim.
Les différentes écritures du nom trouvées dans les registres paroissiaux et dans l’état civil
Glantzlin, Glantzlen, Gläntzlin, Gläntzlen, Glaentzlin, Glaentzlen, Glaentzlein, Glentzlin, Glentzlen, Glaentzlé, Glaentzlée, Gläntzlé
L’écriture du nom était en fonction de l’officier d’état civil, sa prononciation, recopie à l’identique de l’acte précédent. On remarque très souvent que dans un même acte, il y est deux voir quatre écritures différentes.
Quelques soit l’écriture du nom la souche familiale est identique et se trouve à Hartmannswiller.
Le Centre de Recherches sur l’Histoire des Familles
C’est au C.D.H.F., créé en 1991 que sont rassemblés toutes les infos généalogique, registres paroissiaux, état civil, etc …. de toutes les communes du Haut Rhin. Suite à la décision du Conseil Départemental de ne plus subventionner le C.D.H.F. celui-ci ferme en juillet 2015. Le C.D.H.F. renaît en 2016 et devient le C.R.H.F. (Centre de Recherche de l’Histoire des Familles) avec l’ouverture officielle le 13/02/2016.
Centre de Recherches sur l’Histoire des Familles
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